Lorsqu’il s’agit de nourriture, certains enfants peuvent être plutôt réticents à essayer de nouveaux aliments. Cette appréhension, connue sous le nom de néophobie alimentaire, est un phénomène courant qui peut susciter de l’inquiétude chez les parents. Et de nombreuses études scientifiques sont effectuées à ce sujet.
Comprendre cette phobie et trouver des moyens efficaces de la gérer peut ouvrir la voie à une alimentation plus variée et équilibrée pour les jeunes.
La néophobie alimentaire : Comment se manifeste-t-elle ?
La néophobie alimentaire se manifeste par le refus de manger des aliments nouveaux ou inconnus. Les enfants qui en souffrent ont tendance à se méfier de tout ce qui est différent de ce qu’ils connaissent déjà.
Ce comportement peut être particulièrement frustrant pour les parents, car il limite la diversité des aliments que l’enfant est prêt à consommer, ce qui peut avoir un impact sur sa nutrition.
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Quelles sont les causes de la néophobie alimentaire ?
Plusieurs raisons peuvent mener à la néophobie alimentaire. Voici lesquelles :
C’est parfois héréditaire
Il existe plusieurs causes possibles à cette phobie alimentaire chez les enfants. Tout d’abord, il y a une composante innée qui rend certains enfants plus sensibles aux nouveaux goûts et textures. Les préférences alimentaires sont souvent influencées par l’environnement familial et social. Si un enfant voit des membres de sa famille ou des pairs rejeter certains aliments, il est plus susceptible d’adopter ce comportement lui-même.
La peur de l’inconnu
Les enfants peuvent également développer une néophobie alimentaire en raison de la peur de l’inconnu. Les nouveaux aliments peuvent sembler étranges et effrayants, et l’enfant peut craindre de ne pas les aimer ou de se sentir mal à l’aise après les avoir consommés.
Ce sentiment de vulnérabilité peut renforcer le rejet des aliments nouveaux et maintenir la néophobie alimentaire. Bien comprendre la néophobie alimentaire avec Dr Alain BOCQUET dans cette vidéo :
Néophobie alimentaire : Comment gérer efficacement ce problème ?
Il faut adopter une approche patiente et progressive. Forcer un enfant à manger des aliments qu’il trouve repoussants ne fera qu’aggraver la situation. Pire, il pourrait se jeter sur toutes les cochonneries sucrées qui sont très mauvaises pour la santé. Pour rappel, selon l’OMS, le taux d’obésité a été multiplié par dix en 40 ans ! Il faut donc être vigilant à ce sujet.
Au lieu de forcer votre enfant, vous pouvez introduire de nouveaux aliments de manière ludique et créative. Par exemple, préparez des plats colorés et attrayants ou impliquez l’enfant dans la préparation des repas peut stimuler son intérêt pour de nouveaux aliments.
Introduire souvent les nouveaux aliments dans les repas
La répétition est aussi essentielle pour surmonter la néophobie alimentaire. Les enfants ont souvent besoin de plusieurs expositions à un aliment avant de l’accepter. Il est donc conseillé de réintroduire régulièrement des aliments rejetés, en les associant à des aliments familiers et appréciés.
Donner un bon exemple à vos enfants
L’exemple des parents est un facteur crucial dans la gestion de la néophobie alimentaire. Les enfants sont plus enclins à essayer de nouveaux aliments s’ils voient leurs parents les consommer De plus, il est important d’établir un environnement positif autour des repas.
Les repas en famille peuvent être des occasions propices à l’exploration de nouveaux aliments. Les parents peuvent créer une atmosphère détendue et sans pression, où l’enfant se sent en sécurité pour exprimer ses préférences et expérimenter de nouvelles saveurs.
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Essayer de préparer le repas avec eux
Il est par ailleurs bénéfique d’impliquer les enfants dans la planification des repas. Les amener à participer à l’élaboration du menu ou à faire les courses peut accroître leur intérêt pour les aliments et les rendre plus ouverts à de nouvelles expériences culinaires.
Procédez à une dégustation avant de manger
Une autre stratégie efficace consiste à utiliser la technique de la « dégustation en petits pas ». Plutôt que de demander à l’enfant de manger une grande portion d’un nouvel aliment, il peut être plus facile de commencer par de petites quantités et d’encourager simplement une simple dégustation. Cela permet à l’enfant de s’habituer progressivement aux nouvelles saveurs sans se sentir submergé.
Gardez à l’esprit que la néophobie alimentaire est généralement une phase transitoire et qu’elle peut être surmontée avec le temps. Si le problème persiste et a un impact significatif sur la nutrition et la croissance de l’enfant, il peut être judicieux de consulter un professionnel de la santé, tel qu’un pédiatre ou un nutritionniste spécialisé en pédiatrie. Ces experts peuvent fournir des conseils personnalisés et des recommandations adaptées à chaque situation.
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Emilia, rédactrice et journaliste pour Santé Nova. Sujet Lifestyle et pleins d’idées pour la vie de tous les jours ! Je partage mes idées sur la santé, mes découvertes, les remèdes de grand-mère, les astuces naturelles du quotidien, la psychologie ! #inspiration #slowfood #sante
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