La grossesse, période empreinte d’émotions et d’anticipations, est jalonnée d’examens médicaux cruciaux assurant le suivi de la santé maternelle et fœtale. Parmi ces examens, l’échographie se distingue comme une fenêtre fascinante sur le monde intérieur de la future maman. Mais au-delà de son utilité médicale évidente, des pratiques non autorisées émergent, mettant en péril la santé et le bien-être du bébé à naître.
L’échographie : En quoi ça consiste ?
L’échographie demeure un outil irremplaçable pour suivre l’évolution de la grossesse. Au moyen d’ondes ultrasonores, les professionnels de santé sont en mesure d’explorer les contours des organes pelviens et de l’utérus pour procurer une vision détaillée de l’état et de l’évolution du fœtus.
Cette technologie médicale, réalisée par des experts qualifiés, permet la détection précoce d’éventuelles anomalies chez le fœtus.
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Un suivi médical
Au cours de la grossesse, au moins trois échographies sont généralement prévues pour surveiller de près le bien-être du bébé.
Ces examens réguliers offrent aux parents la possibilité de suivre visuellement le développement de leur enfant à naître et assurent un suivi médical optimal.
L’échographie de confort est une pratique qui existe depuis plusieurs années, et il semblerait qu’elle comporte des risques :
L’échographie de confort : une pratique non médicale
Proposée par des entreprises privées, l’échographie dite « de confort » séduit les futurs parents désireux d’explorer le visage de leur bébé et d’observer de près d’autres petits détails avant même le jour de la naissance.
Malheureusement, cette expérience visuelle en 3D, voire 4D, ne relève pas du domaine médical et ne comporte pas de démarche diagnostique. D’ailleurs, elle est loin d’être sans risques et suscite des inquiétudes croissantes.
Une pratique risquée
Les ondes ultrasonores, utilisées lors des échographies, sont considérées comme étant de faible ampleur, mais leur présence demeure une éventualité non négligeable lorsqu’elles traversent certains organes du fœtus.
Les non-professionnels de santé qui pratiquent l’échographie de confort ne sont pas en mesure de détecter d’éventuelles anomalies du bébé et ne sont pas habilités à prodiguer des avis médicaux.
Ils sont dépourvus de formation médicale adéquate et ne peuvent pas garantir la sécurité de cette pratique.
Une légalité contestée
L’échographie de confort n’est pas nécessairement illégale en soi, mais elle soulève des préoccupations éthiques et médicales.
Proposée par des entreprises privées, l’échographie de confort peut être légale du point de vue commercial mais est souvent critiquée par les professionnels de la santé.
Ils considèrent que ces pratiques ne sont pas conformes aux normes médicales en s’appropriant les rôles réservés aux professionnels de la médecine et de la sage-femme.
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Mise en garde
Opter pour une échographie de confort peut sembler tentant, mais les risques potentiels associés à cette pratique non médicale l’emportent sur la curiosité légitime des parents.
La santé du bébé à naître mérite une approche professionnelle et médicalement approuvée, assurée uniquement par des experts de la santé.
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Emilia, rédactrice et journaliste pour Santé Nova. Sujet Lifestyle et pleins d’idées pour la vie de tous les jours ! Je partage mes idées sur la santé, mes découvertes, les remèdes de grand-mère, les astuces naturelles du quotidien, la psychologie ! #inspiration #slowfood #sante
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