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Comment arrêter de se ronger les ongles : Astuces pratiques pour vaincre l’onychophagie et retrouver des ongles sains et soignés

Se ronger les ongles : les vraies raisons derrière l’onychophagie et les solutions qui marchent

par Emilia Biancarelli
onychophagie

Stress, ennui, besoin de réconfort… Se ronger les ongles n’est pas qu’une mauvaise habitude. Découvrez les causes réelles de l’onychophagie et les méthodes efficaces pour en finir.

🟠 En bref
💅 L’onychophagie est le nom scientifique de l’habitude de se ronger les ongles.

🧠 C’est souvent lié au stress, à l’anxiété ou à un trouble compulsif.

🛑 Des astuces simples comme les vernis amers ou la méditation peuvent aider à stopper cette manie.

👀 Observer les déclencheurs est essentiel pour mieux gérer cette habitude.

🧘‍♀️ Des solutions comportementales existent, parfois avec l’aide d’un professionnel.

Souvent banalisée, l’onychophagie touche aussi bien les enfants que les adultes. Elle peut paraître inoffensive, mais cacher un mal-être plus profond. Ce comportement automatique, parfois inconscient, survient généralement dans des moments de tension ou d’ennui. Et si se ronger les ongles révélait plus sur notre état intérieur qu’on ne l’imagine ? Existe-t-il des moyens vraiment efficaces pour rompre ce cycle ?

L’onichophagie : Un geste compulsif qui trahit l’anxiété

Se ronger les ongles est classé parmi les troubles du comportement répétitif centré sur le corps, au même titre que s’arracher les cheveux (trichotillomanie) ou la peau (dermatillomanie).
Ce geste peut commencer dès l’enfance, souvent de façon anodine. Mais avec le temps, il s’ancre et devient un réflexe en cas de stress, d’angoisse, ou de concentration intense. Certains y trouvent une forme d’apaisement, une manière de relâcher la pression.

En réalité, l’onychophagie est souvent une réponse à une émotion difficile à exprimer autrement. Elle peut aussi être associée à des troubles anxieux ou obsessionnels, bien qu’elle ne soit pas toujours pathologique.

Voir également :
Psoriasis des ongles : comment en identifier les signes ?

Les conséquences insoupçonnées sur la santé

Au-delà du côté esthétique, se ronger les ongles n’est pas sans danger. Cela expose à des risques :

  • Infections bactériennes sous les ongles ou autour des cuticules.
  • Déformation de l’ongle, voire sa perte dans les cas extrêmes.
  • Problèmes dentaires, comme l’usure prématurée des dents.
  • Troubles digestifs, liés à l’ingestion involontaire de germes.

Et sur le plan psychologique, cette habitude peut générer une forme de honte ou de gêne sociale, surtout chez les adultes.

Arrêter de se ronger les ongles : des solutions concrètes ?

La bonne nouvelle ? Il est tout à fait possible de s’en débarrasser. Voici plusieurs pistes efficaces :

🔹 Identifier les déclencheurs
Prenez conscience des moments où vous vous rongez les ongles : lors d’un appel, devant l’ordinateur, en regardant la télé ? Cette observation permet de mieux anticiper les situations à risque et de mettre en place des parades.

🔹 Occuper ses mains autrement
Avoir toujours un objet sous la main (balle anti-stress, élastique, stylo…) peut détourner l’attention et canaliser la tension. Certaines personnes préfèrent aussi manipuler des fidgets ou dessiner.

🔹 Miser sur les vernis amers
Disponibles en pharmacie, ces produits au goût désagréable créent un réflexe d’évitement. À appliquer régulièrement, surtout au début, pour casser le geste instinctif.

🔹 Renforcer la confiance en soi
Travailler sur l’estime de soi et la gestion du stress peut réduire l’envie de se réfugier dans ce comportement. Des pratiques comme la sophrologie, la cohérence cardiaque ou la méditation sont bénéfiques.

🔹 Consulter un professionnel si besoin
Si l’onychophagie devient envahissante ou provoque une souffrance, il est utile de consulter un psychologue ou un thérapeute comportemental. La thérapie cognitive et comportementale (TCC) donne d’excellents résultats dans ce domaine.

Et si c’était aussi une question de patience ?

Comme pour toute habitude bien ancrée, arrêter de se ronger les ongles demande du temps, de la persévérance… et un peu d’indulgence envers soi-même. Se fixer des objectifs réalistes, observer les progrès (même petits), célébrer les victoires : tout cela compte. Certaines personnes trouvent aussi utile de faire une manucure régulière — un ongle soigné est moins tentant à mordiller.

Voir également :
Traiter les ongles fongiques : Quelles sont les solutions antifongiques et astuces préventives pour retrouver des mains et pieds impeccables ?

Une habitude révélatrice, un chemin vers soi

L’onychophagie n’est pas une fatalité. En comprenant ses origines et en mettant en place des stratégies adaptées, il est possible de retrouver des ongles sains… et une meilleure sérénité intérieure.
Et vous, avez-vous déjà essayé d’arrêter ? Quels gestes ou routines vous aident à relâcher la pression autrement ?

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