Le bégaiement touche de nombreux enfants, souvent dès les premiers mots. Avec les bons réflexes, il est possible de l’aider à s’exprimer sans peur et à retrouver confiance en lui.
🟠 En bref
🧠 Le bégaiement est courant entre 2 et 5 ans, période d’explosion du langage.
👂 L’écoute bienveillante des parents joue un rôle crucial dans l’évolution du trouble.
💬 L’intervention précoce d’un orthophoniste peut éviter l’installation du bégaiement dans le temps.
🤝 Un environnement rassurant et sans pression favorise une parole fluide.
📈 Avec un accompagnement adapté, la plupart des enfants retrouvent une communication naturelle.
Votre enfant répète des sons, bloque sur des syllabes ou parle avec un rythme haché ? Le bégaiement peut surprendre et inquiéter. Pourtant, il concerne jusqu’à 5 % des jeunes enfants, et dans la majorité des cas, il disparaît spontanément. Néanmoins, pour éviter qu’il ne s’installe durablement et ne pèse sur l’estime de soi de l’enfant, un accompagnement bienveillant est essentiel. Quels sont les bons réflexes à adopter et comment l’aider à retrouver une parole fluide et sereine ?
Comprendre le bégaiement : un trouble multifactoriel
Le bégaiement est un trouble de la fluence verbale, souvent caractérisé par des répétitions de syllabes, des blocages ou des prolongations de sons. Il apparaît généralement entre 2 et 5 ans, à une période où le langage se développe très rapidement.
Il n’est pas causé par un manque d’intelligence ou un trouble psychologique. Il peut résulter d’une combinaison de facteurs : génétiques, neurologiques, émotionnels et environnementaux. Certains enfants sont plus sensibles à la pression ou à l’excitation, ce qui peut accentuer les épisodes de bégaiement.
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Reconnaître les signes sans dramatiser
Il est essentiel de différencier un bégaiement transitoire (courant chez les jeunes enfants en phase d’acquisition du langage) d’un bégaiement persistant.
Voici quelques signes à surveiller :
- Répétitions fréquentes de sons ou de mots (ex : « je-je-je veux… »).
- Blocages ou arrêts nets en début de phrase.
- Prolongation anormale des sons.
- Tension corporelle ou signes de frustration lors de la parole.
Si ces symptômes durent plus de six mois ou s’aggravent, une consultation avec un orthophoniste est recommandée.
Le rôle fondamental des parents dans le bégaiement de l’enfant
Les réactions de l’entourage influencent directement l’évolution du bégaiement. L’enfant capte très vite les signes d’inquiétude ou d’impatience. Il est donc essentiel de :
- L’écouter jusqu’au bout sans le couper.
- Éviter de le corriger ou de lui demander de “parler doucement”.
- Ne pas terminer ses phrases à sa place.
- Créer un climat de communication détendu, sans pression.
- Favoriser un rythme de vie calme et des moments d’échange privilégiés aide l’enfant à se sentir en confiance et à libérer sa parole.
L’importance d’une prise en charge précoce
Un suivi orthophonique permet d’évaluer la sévérité du bégaiement et de mettre en place un accompagnement adapté. Chez les jeunes enfants, les séances sont souvent ludiques, axées sur le jeu, le rythme et la respiration.
Les parents sont également impliqués dans la démarche thérapeutique, avec des conseils pour adapter leur communication à la maison.
Dans certains cas, un soutien psychologique peut être proposé si le bégaiement s’accompagne d’anxiété ou d’une perte d’estime de soi.
Créer un environnement favorable à la parole
L’environnement joue un rôle central dans l’évolution du bégaiement. Voici quelques pistes simples à mettre en place au quotidien :
- Prendre le temps de parler avec son enfant, sans distraction.
- Ralentir son propre débit de parole pour montrer l’exemple.
- Valoriser ses efforts de communication, quelle que soit la fluidité.
- Lire des histoires ensemble, chanter, jouer avec les sons.
Ces petites habitudes contribuent à instaurer un climat rassurant et stimulant pour l’enfant.
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Le bégaiement chez l’enfant : Ce vous devez savoir
Le bégaiement chez l’enfant, bien que souvent transitoire, mérite une attention bienveillante et proactive. Avec les bons réflexes, un environnement encourageant et parfois l’aide d’un professionnel, il est tout à fait possible de libérer la parole de l’enfant et de renforcer sa confiance en lui.
Et vous, avez-vous déjà été confronté à cette situation ? Que pensez-vous de l’importance de l’environnement familial dans le développement du langage ?
Emilia, rédactrice et journaliste pour Santé Nova. Sujet Lifestyle et pleins d’idées pour la vie de tous les jours ! Je partage mes idées sur la santé, mes découvertes, les remèdes de grand-mère, les astuces naturelles du quotidien, la psychologie ! #inspiration #slowfood #sante