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Rhume des foins ou rhume classique : comment distinguer les symptômes pour mieux se soigner et éviter les traitements inadaptés ?

Rhume des foins ou simple rhume ? Les signes qui ne trompent pas (et comment enfin faire la différence)

par Emilia Biancarelli
Rhume des foins ou rhume classique

Nez qui coule, éternuements, fatigue… Et si ce n’était pas un simple rhume ? Découvrez les symptômes clés du rhume des foins et comment le différencier d’un rhume classique.

En bref :

🤧 Éternuements en rafale : Le rhume des foins provoque des crises soudaines, souvent en matinée.

🌼 Saison et allergènes : Il survient au printemps ou à l’été, en lien avec le pollen.

👃 Nez qui gratte, pas qui pique : Le rhume des foins provoque plus de démangeaisons que d’irritations.

😴 Fatigue persistante : L’allergie peut altérer le sommeil et entraîner une somnolence.

💊 Pas de fièvre, pas d’infection : Contrairement au rhume viral, il n’y a ni fièvre ni douleurs musculaires.

Chaque année, des millions de Français éternuent, se mouchent et se plaignent d’un nez bouché dès les premiers beaux jours. Pour beaucoup, il s’agit d’un banal rhume. Pourtant, dans bien des cas, ces symptômes cachent un autre trouble bien plus tenace : le rhume des foins, ou rhinite allergique saisonnière. Confondre les deux est facile tant les signes se ressemblent. Pourtant, bien les distinguer permet de mieux se soigner… et d’éviter bien des erreurs. Alors, rhume ou allergie : comment faire la différence ?

Le rhume des foins : une allergie, pas une infection

Le rhume des foins est une réaction allergique déclenchée par le pollen des arbres, des graminées ou des herbacées. Lorsque ces allergènes entrent en contact avec les muqueuses respiratoires, le système immunitaire réagit de manière excessive. Résultat : éternuements, nez qui coule, yeux larmoyants, démangeaisons.

Contrairement au rhume classique, d’origine virale, le rhume des foins n’est pas contagieux. Il est strictement lié à une sensibilité individuelle et à la présence d’allergènes dans l’environnement.

Lire aussi :
Comment le rhume des foins s’installe dans votre organisme ?

Les symptômes du rhume des foins : des signes bien spécifiques

Si les deux pathologies font couler le nez, leurs autres symptômes diffèrent nettement :

  • Éternuements en série : Ils sont fréquents, répétés, parfois difficiles à arrêter.
  • Démangeaisons : Les yeux, le nez, le palais ou la gorge peuvent démanger intensément.
  • Yeux rouges et larmoyants : C’est un symptôme quasi exclusif des allergies.
  • Absence de fièvre : Le rhume classique s’accompagne parfois de fièvre légère ; pas le rhume des foins.
  • Fatigue et irritabilité : L’exposition continue aux allergènes peut perturber le sommeil et nuire à la concentration.

Les symptômes du rhume viral : une évolution plus rapide

Le rhume classique est provoqué par des virus comme le rhinovirus. Il survient souvent en automne ou en hiver, et évolue rapidement :

  • Nez bouché et gorge irritée : Ce sont souvent les premiers signes.
  • Fièvre légère et douleurs musculaires : Présents au début chez certains patients.
  • Écoulement nasal épais : Contrairement au rhume des foins, les sécrétions deviennent rapidement jaunâtres.
  • Durée courte : Le rhume dure entre 5 et 10 jours, rarement plus.
  • Pas d’yeux rouges : Les yeux sont rarement affectés.

La saisonnalité : un indicateur clé

Le calendrier peut vous aider à poser un premier diagnostic :

  • Printemps (mars à juin) : Forte concentration de pollens d’arbres et de graminées.
  • Été (juillet-août) : Pollens d’herbacées comme l’ambroisie.
  • Hiver : Les rhumes viraux dominent, en raison du froid et de la promiscuité en intérieur.

Si vos symptômes surviennent aux mêmes périodes chaque année, et disparaissent dès la pluie ou la tombée du pollen, il y a de fortes chances que ce soit une allergie.

Comment réagir selon le diagnostic ?

En cas de rhume classique :

  • Repos, hydratation, paracétamol ou ibuprofène suffisent souvent.
  • Le rhume est autolimité : inutile d’utiliser des antibiotiques.

En cas de rhume des foins :

  • Antihistaminiques (en comprimés ou en spray nasal).
  • Lavages de nez quotidiens pour éliminer les allergènes.

En cas de gêne importante : consultation allergologique, voire désensibilisation.

Voir également :
Quels médicaments choisir contre le rhume des foins ?

Rhume des foins ou simple rhume : savoir donc faire la différence est important

Savoir reconnaître un rhume des foins permet d’adopter les bons gestes et de limiter les désagréments quotidiens. Mieux encore, un bon diagnostic peut éviter des traitements inadaptés ou inefficaces. Alors, êtes-vous vraiment enrhumé… ou allergique au printemps ? Et si vous faisiez un test allergique pour en avoir le cœur net ?

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