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Grippe hivernale 2025 : une épidémie d’une intensité inédite en France

Une épidémie de grippe hivernale sans précédent en France

par Emilia Biancarelli
grippe hivernale

Cette année, la grippe hivernale frappe la France avec une virulence exceptionnelle. Elle provoque une hausse notable des hospitalisations et des décès. Entre le 6 et le 12 janvier, l’épidémie a atteint un niveau de gravité inédit tout en mettant à rude épreuve le système hospitalier.

Grippe hivernale : Une propagation inégale selon les âges

La dynamique de grippe hivernale varie considérablement en fonction des tranches d’âge. Si la propagation semble ralentir légèrement chez les personnes de plus de 65 ans, elle progresse rapidement parmi les moins de 65 ans, en particulier chez les enfants.

Les hospitalisations pour grippe hivernale chez les moins de 5 ans ont ainsi enregistré une forte augmentation, ce qui montre la vulnérabilité de cette population face au virus. Par ailleurs, les services d’urgences rapportent une fréquentation élevée pour des symptômes grippaux dans toutes les catégories d’âge.

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Un bilan lourd : 611 décès en une semaine

Le bilan des décès liés à la grippe rappelle la sévérité de cette saison épidémique. Au cours d’une seule semaine, 611 décès ont été recensés, ce qui marque un record des cinq dernières années.

Les régions les plus touchées par cette surmortalité sont la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand Est et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Ces chiffres alarmants renforcent l’appel à une vigilance accrue, notamment envers les populations les plus vulnérables.

Cette année, trois souches différentes du virus grippal circulent simultanément : A (H1N1), A (H3N2) et B/Victoria. Cette diversité virologique complique la prise en charge des patients et contribue à la gravité de l’épidémie.

Outre les régions métropolitaines, plusieurs territoires d’Outre-mer connaissent également une flambée épidémique, ce qui élargit encore le spectre de la crise sanitaire.

Une vaccination en recul face à l’épidémie grippale

Malgré l’urgence de la situation, la couverture vaccinale contre la grippe hivernale est en baisse par rapport à l’année précédente. Seulement 35,2 % des populations ciblées sont vaccinées, contre 41 % chez les plus de 65 ans.

Parmi les moins de 65 ans à risque de développer des formes graves de la maladie, le taux de vaccination atteint un maigre 19 %. Cette faible adhésion vaccinale constitue un facteur aggravant pour la lutte contre l’épidémie. Pourtant, le ministère de la Santé continue de recommander fortement la vaccination, même en pleine saison grippale.

Face à cette situation critique, les autorités sanitaires rappellent l’importance de protéger les personnes les plus fragiles, notamment les seniors, les enfants et les individus souffrant de maladies chroniques. Les gestes barrières, comme le lavage fréquent des mains, le port du masque et l’aération des espaces clos, restent essentiels pour limiter la propagation du virus.

Le ministère de la Santé insiste également sur la nécessité de consulter rapidement un professionnel de santé en cas de symptômes graves, en particulier pour les groupes à risque.

Une situation épidémique complexe : entre grippe, bronchiolite et Covid-19

En parallèle de la grippe hivernale, d’autres maladies respiratoires continuent de circuler en France. Si la bronchiolite montre des signes de recul en métropole, la vigilance reste de mise.

Quant au Covid-19, il se maintient à un niveau de circulation bas, mais stable. Cette coexistence des virus impose une surveillance renforcée pour éviter une surcharge durable des structures hospitalières.

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Un appel à la responsabilité collective

Alors que la France traverse cette crise sanitaire, la solidarité et la vigilance collective sont plus que jamais nécessaires. La grippe, souvent sous-estimée, rappelle cette année son potentiel dévastateur.

Adopter des comportements responsables, soutenir les efforts de vaccination et appliquer les mesures de prévention sont autant de gestes qui peuvent limiter l’impact de l’épidémie sur la société.

La lutte contre cette épidémie ne dépend pas uniquement des professionnels de santé, mais aussi de chaque citoyen. Protéger les plus vulnérables est un devoir collectif.

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